Six ans après une procédure de sauvegarde dont elle a bénéficié par décision judiciaire, la Société Marocaine de Travaux et Entreprises Générales (Sotravo) franchit une nouvelle étape dans le chemin du redressement collectif des entreprises.

L’ex-fleuron du secteur marocain du BTP qui avait connu de multiples difficultés financières au cours de la décennie précédente, vient de voir sa demande de redressement judiciaire acceptée par le Tribunal de commerce de Casablanca.

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Cette décision met provisoirement à l’abri la société fondée par Abderrahim Alami Lahjouji, l’ex-Président de la Confédération Générale Marocaine des Entreprises décédé en 2021, de ses multiples créanciers. Pour l’instant, rien ne filtre sur le plan de sauvetage que doivent présenter les actionnaires de Sotravo, au syndic désigné par le Tribunal de commerce, mais de sources proches du dossier la famille Lahjouji compte mobiliser plusieurs dizaines de millions de dirhams dans le cadre d’une recapitalisation à mettre en œuvre d’ici fin 2025 et destinée à redonner les moyens nécessaires au management mené désormais par Faical Alami Lahjouji.

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Rappelons qu’à la veille de sa procédure de sauvegarde, Sotravo devait déjà faire face à une dette de plus de cent millions de dirhams au profit notamment, d’Attijariwafa Bank, de la Banque Centrale Populaire et de la Caisse Centrale de Garantie.