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Startups marocaines. Un marché à hauts risques pour les fonds d’investissement

Cinq ans après sa création, Maroc Numeric Fund II, fonds d’investissement dédié essentiellement aux Startups, déplore sa première fournée de casse.

Le véhicule que gère MITC Capital, filiale de MITC, l’entité publique-privée gestionnaire de cinq technoparks à travers le Maroc (Casablanca, Agadir, Essaouira, Tanger et Rabat), va devoir passer en pertes et profits son investissement dans Yallah Xash, la fintech maroco-canadienne dans laquelle il avait investi six millions de dirhams moins de trois ans auparavant.

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La déconvenue de cette startup créée au Canada par un franco-canadien et qui s’est spécialisée dans le transfert d’argent rapide de la diaspora marocaine vers le Maroc, fait suite à des difficultés financières et une insuffisance de cash qui ont fini par signer l’arrêt de mort de la société et causé, au passage, plusieurs ardoises à des organismes partenaires.

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Pour MITC, qui fut un pionnier de gestionnaire des fonds de startup au Maroc, cette énième casse vient ponctuer une longue série de déboires de jeunes pousses accompagnées et qui inclut à titre non limitatif (sur ses deux véhicules Maroc Numeric Fund I & II), NetPeas (une SSII qui a échoué dans son projet de solutions de sécurité informatique en mode SaaS), Souk Affaires.ma (portail en ligne de petites annonces gratuites qui a raté son positionnement Freemium imité de «Linkedin» et autres licornes vedettes), Mydeal.ma (une market place qui a mal tourné) ou encore Market Plus (ex-Epicerie.ma qui s’était lancée dans le business alimentaire en ligne). Est-ce à conclure que le marché marocain des start-ups n’est pas encore mature ni profond? Beaucoup d’experts n’hésitent pas à dresser ce constat, alors que beaucoup d’argent risque de se déverser sur ce marché avec les véhicules que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement est en train d’enrôler après l’appel d’offres à ce sujet lancé en avril 2024. A méditer.

 
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