Vous ne comprenez rien aux règles de la Kings League ? On vous explique tout !
Le Maroc s’est qualifié lundi pour les quarts de finale de la Kings World Cup Nations et affrontera les Etats-Unis pour une place en demies. Retour sur les règles originales de ce sport qui gagne en popularité.
La Kings League, créée par l’ancien joueur espagnol Gerard Piqué, bouscule les codes traditionnels du football. Ce format innovant, à mi-chemin entre le sport et le divertissement, introduit des règles inédites qui rendent chaque match imprévisible. Voici un décryptage complet des spécificités de cette compétition hors normes.
Un format de match dynamique et évolutif
Les rencontres de la Kings League se jouent en deux mi-temps de 20 minutes, mais elles se distinguent par leur organisation singulière.
Un début progressif : Chaque match commence en format réduit, avec deux joueurs par équipe (un joueur de champ et un gardien). L’engagement s’inspire du water-polo : les joueurs se placent derrière leur ligne de but, et le ballon est lâché au centre depuis une cage suspendue.
Après chaque minute, un joueur supplémentaire rejoint le terrain, passant ainsi au 3 contre 3, puis au 4 contre 4, jusqu’à atteindre un format classique de 7 contre 7 à la cinquième minute.
Des interruptions stratégiques :
À la 18ᵉ minute de la première mi-temps, le jeu s’arrête pour un événement clé : un dé est lancé, déterminant le nombre de joueurs qui termineront cette période. Cela peut conduire à des configurations surprenantes, comme un 4 contre 4 ou un 1 contre 1.
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À deux minutes de la fin du match (38ᵉ minute), les règles évoluent encore. Si le score est à égalité, le match bascule en « but en or », où la prochaine équipe à marquer remporte la rencontre. Si une équipe mène, alors tous les buts marqués pendant ces deux dernières minutes comptent double.
Règles de jeu : entre tradition et innovation
Hors-jeu simplifié : En Kings League, la règle du hors-jeu s’applique uniquement au-delà de la ligne de surface de réparation, ce qui ouvre de nouvelles opportunités tactiques au centre du terrain.
Engagements inspirés : En début de match ou après chaque but, les engagements se font avec les joueurs partant derrière leur ligne de but, rappelant les disciplines aquatiques comme le water-polo.
Sanctions disciplinaires repensées
La Kings League introduit une approche hybride pour les sanctions :
Carton jaune : Le joueur concerné est exclu temporairement pendant deux minutes, à l’instar des règles du rugby.
Carton rouge : Le joueur est exclu définitivement du match, mais son équipe peut le remplacer au bout de cinq minutes.
Des pénaltys revisités
Le format des pénaltys s’inspire de la Major League Soccer des années 1990. Le joueur part du point d’engagement, à environ 20 mètres du but, et dispose de cinq secondes pour marquer. Durant cet intervalle, il peut dribbler le gardien, mais si la balle sort ou si le gardien la touche sans qu’elle franchisse la ligne, le tir est invalidé.
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Un autre élément unique est le « pénalty du président ». Chaque président d’équipe peut décider de tirer un pénalty pendant le match. Si le président renonce, il peut désigner un joueur pour tirer à sa place, mais dans ce cas, le format shootout s’applique.
Le rôle stratégique des cartes joker
Avant chaque rencontre, les coachs tirent une carte joker pouvant être utilisée à n’importe quel moment du match (jusqu’à la 38ᵉ minute). Ces cartes apportent des avantages stratégiques, comme :
Doubler la valeur des buts pendant quatre minutes.
Forcer l’exclusion temporaire d’un joueur adverse pendant quatre minutes.
Obtenir un pénalty ou un pénalty shootout.
Permettre à un joueur spécifique de doubler la valeur de son prochain but.
Annuler la carte joker de l’équipe adverse grâce à une carte « joker universelle ».
Ces cartes, bien que limitées dans le temps, peuvent totalement changer le cours d’un match.
Gestion des égalités
En cas d’égalité à la fin du temps réglementaire, une séance de pénalty shootout départage les équipes. Chaque formation tire cinq pénaltys, et si l’égalité persiste, elles continuent en « mort subite » jusqu’à ce qu’un vainqueur émerge.
Une organisation moderne et transparente
Les remplacements sont illimités et peuvent être effectués à tout moment à partir de la cinquième minute. Par ailleurs, l’arbitre dispose d’une assistance vidéo et commente ses décisions en direct grâce à un micro, renforçant la transparence auprès des spectateurs.