WILMAR: COSUMAR va-t-il rester au capital ?
Un an et demi après avoir acté sa sortie de COSUMAR, le singapourien WILMAR a-t-il renoncé à dénouer l’ensemble de ses liens capitalistiques avec son ex-filiale.
Alors que les deux ex-partenaires avaient annoncé en novembre 2023, suite à la sortie du numéro deux mondial du négoce de sucre et d’huile de palme du capital du leader marocain de la production sucrière, deux autres opérations de décroisement de leurs actifs avant fin 2024, il semblerait qu’en absence d’accord financier, les deux protagonistes aient consenti pour le statu quo au sein de leur joint-venture WILMACO.
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Aussi, alors que ce producteur unique de l’huile de palme au Maroc est en phase finale des tests industriels avant une entrée en production imminente en 2025, COSUMAR en détient toujours 45% du capital, le reste étant contrôlé par WILMAR. Ce qui est contraire aux accords initiaux entre les deux fondateurs et dont le premier acte s’est matérialisé à travers la cession entre Cosumar et WILMAR des 43,3% de la société saoudienne Durrah Advanced Development Company (Durrah), pour un prix de 65 millions d’euros (soit une plus-value de près 200 millions de dirhams).
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Il semblerait que le stade précoce de développement de WILMACO ait sensiblement compliqué l’exercice de valorisation de cette filiale de WILMAR. Pour l’instant, les équipes WILMACO sont surtout mobilisées à réussir le projet de production à coûts compétitifs des huiles végétales et des graisses spéciales.
Rappelons, que WILMACO exploite une usine de 2,5 hectares à la périphérie de Casablanca qui fabrique notamment la matière grasse, les graisses spéciales et la margarine.