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La Loterie nationale dépense plus de 3 millions de DH pour la rédaction d’une nouvelle stratégie !

A mi-chemin de son partenariat décennal avec le groupe italien SISAL, qui lui gère l’exploitation des jeux, le réseau de distribution, le marketing et la commercialisation des produits, la Société de gestion de loterie nationale (SGLN) se prépare déjà à l’après 2028, année l’expiration de la concession la liant au numéro un des jeux physiques et en ligne en Italie.

Cette filiale de la CDG (Caisse de Dépôt et de Gestion) en charge de l’organisation et de l’exploitation de la loterie nationale, en vertu d’une convention conclue entre sa maison-mère et l’État marocain, datée du 28 mars 1972, vient de lancer un appel d’offres pour la conception et l’élaboration de son plan stratégique 2028-2032.

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Le nouveau plan devra plancher sur les aspects techniques et technologiques – notamment ceux fixant un cap de digitalisation plus poussée ou encore en revoyant le cadre concessionnel avec le partenaire technique – mais également de distribution et de commercialisation sachant que la rupture du partenariat de distribution avec la MDJS (La Marocaine des jeux des sports), l’autre opérateur marocain spécialisé dans les paris sportifs) avec l’arrivée de SISAL, avait été âprement critiquée par plusieurs parties, car jugée destructrice de synergies et de valeurs actionnariales.

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Pour les besoins de l’appel d’offres lancé par la SGLN, dans le cadre d’une consultation ouverte (incluant nationaux et internationaux), celle-ci fixe l’estimation budgétaire à 3,6 millions de dirhams, ce qui est tout de même colossal pour une prestation purement intellectuelle et renvoie de facto à l‘épineuse question du recours, à tout-va, à l’assistance technique et aux consultants internationaux par les administrations et établissements publics marocains que d’aucuns jugent onéreux, voire compulsifs. Mais, ceci est une autre histoire.

 
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